POP 147 humide

                                                                                Vélo de la sortie:   Marinoni

Distance de la sortie:147,00 km (voir le trajet)

Kilométrage annuel raquette:30,44km

Kilométrage annuel vélo: 645,50km 

Ce matin (samedi), j'avais mis mon réveile matin pour 7h00 am, afin d'être au point de rencontre pour le départ du brevet populaire 147 km. 

- 7h00 pile, bip! bip! bip! bip! 

- ha non !!, j'ai pas le goût, la température est moche (il pleut), je ne suis quand même pas pour rouler à vélo avec toute cette pluie?  Je vais regarder sur Facebook s'il y a du monde que je connais qui y vont quand même.

(moi)-Vincent ?  Est-ce que tu vas à la pop ?

(vincent)-non, je ne pense pas, il fait trop froid et je ne voudrais pas me mouiller par cette température. Marc n'est pas encore décidé.

(moi)- Bon ok, je me recouche....Zzzzzz

(Marc)- Yo Martin ! Tu viens rouler le CVRM 140 ?

(moi) - J'hésite vraiment, je me sens comme si un bulldozer m'était passé dessus (switch de fds)  

(Marc) - Je comprends, je suis à me tâter aussi.

(moi) - Tu crois qu'il va mouiller vraiment ?

(Marc) -Si on écoute toujours les météorologues, on ne roulera pas souvent !!

(moi)- Bon ok j'y vais, mais en fixe ( Quoi? y a juste les fous qui ne change pas d'idées)

(moi)- Salut Clément, tu viens à la pop 147?

(Clément) - Je regarde dehors, et mon niveau de motivation est à zéro.  Pas envie de me geler toute la journée et de bouffer de la trace de roue ( ok Clément tu avais raison, Marie-Claude a bouffé de la trace de roue toute la journée).  Je lirai ton blogue.

(Moi) - Salut Vincent, finalement j'y vais en fixe

(Vincent) - Wow ! Je t'admire, bonne ride, moi je reste au chaud (effectivement Vincent, tu es resté au chaud)

Vite vite je prends mon vélo, l'attache sur le toit de la voiture, je m'habille en kit de vélo, prends mon imperméable, accroche un bagel en passant et je pars, il est déjà 8h15 et le départ est à 9h00.  Arrive à Saint-Lambert, Wow y a du monde !  Débarque mes affaires, et je m'installe pour la traditionnelle photo.  Jean Robert ( président du CVRM) prend sa photo de façon peu orthodoxe comme d'habitude.  22 cyclistes prendront le départ pour la première non-officielle de ces grandes distances.  Étonnant, étant donné la pluie qui ne cèdera jamais. Plusieurs montures de toutes les marques, beaucoup de Marinoni vieux model (1982-1984-1986-2012), un qui roule avec un vélo no-name, sans clips mais avec de vieux cale-pieds et presqu'en souliers de ballerine ( on le rejoindra à chaque contrôle, mais étant donné qu'il prend de très courtes pauses, il finira avant nous).
Même que pour la première fois depuis que je fais des brevets, une fusée sera du départ.  Wow ! quel bolide!  Tout en carbonne, lumière avant, lumière arrière, reculons, clignotants, speaker, radio am/fm cassette......J'exagère un peu pour la cassette.  Tout de même, c'est un beau bolide qui va vite vite vite sur le plat.  Malheureusement, c'est  la dernière fois que je le verrai.  Tout comme les Rémi Bouderlique, Fred Perman et Sylvain Grenier, qui sont classés dans les fusées.




Donc, bon départ tout le monde.  Départ lent pour la moitiée du groupe  (les fusées resteront toujours des fusées).  Je roulerai jusqu'au premier relais avec Marc, Yves, Marie-Claude, Pascal.  J'essaie tant bien que mal de ne pas rouler trop près de la roue devant moi, je me décale vers la droite un peu et ça fonctionne assez bien, sauf pour mes pieds qui eux sont déjà tout trempes, et le froid fait en sorte que "j'ai l'impression de rouler avec 2 blocs de bois" tellement ils sont gelés ( j'ai volé l'expression à Martin Defrag Doyon).  On arrive enfin au km 61 pour le premier poinçon.  Un genre de dépanneur épicerie avec pas grand chose d'intéressant à manger pour un cycliste.  Pause toilette, et un peu de sucre plus tard, je demande au petit Monsieur asiatique derrière le comptoir s'il voudrait bien me donner 2 sacs en plastiques pour que je puisse mettre à l'intérieur de mes souliers, question de couper le vent pour enlever un peu de froid (wow ! ça fonctionne, je n'aurai plus froid au pied le long du trajet).

- On repart les amis, car je commence à grelotter, je dois pédaler pour me réchauffer.
Du km 61 jusqu'au km 100, Nous nous suivrons les six en entendant les -1 de temps en temps pour laisser une chance à Catherine qui visiblement à un petit down.  Je la comprends un peu,  son mari (Fred) fait parti des fusées justement, ne l'a pas attendue, il a finit le parcours avec 1h50 d'avance sur nous.

Avant dernier arrêt, le traditionnel Pétro-Canada avec ces sofas en cuire nous attendrons avec Jean Robert et Martin Dugré qui font sécher leurs linges dans la petite buanderie conçue pour les "trucker".  M-C a maintenant la face vraiment NOIR, vu qu'elle a suivi de très près la roue d'Yves (pour se protéger du vent, ou pour les fesses d'Yves?),  Pour ma part, le haut de mon corps est bien au sec encore, car jusqu'à présent je n'avais pas poussé trop trop la machine.  Avant de partir, j'en profite pour prendre en photo les 4 Marinoni présents.  Ils repartiront en même temps que nous.  Super ! je sais que Jean et Martin aiment bien pousser la machine à partir de cet endroit.  Nous roulerons donc un peu plus vite.  Par contre, Yves, M-C, et Pascal ne nous suivront pas.  Nous serons donc 5 (Jean, Martin, Marc, le M.Marinoni mauve et moi).  Pousse pousse pousse, nous roulons entre 37-39 km/h, c'est pas mal la limite pour moi en fixe, mais je tiens mon bout, plus souvent en avant à tirer qu'à mon tour.  Même qu'à un certain moment, je tire Jean-Robert et Marc pour rattraper Martin qui avait prit les devants.  À ce moment, je ressens une petite fierté parce que malgré la pluie qui nous a tombé dessus, le froid et le fait que je suis en fixe, je suis capable d'essouffler un peu les autres.

 On arrive au dernier point de contrôle 15h20, juste pour pointer notre carte et on repart faire les 3 derniers kilomètre qui nous sépare du stationnement, pour ne pas prendre froid encore une fois.  Fred nous attend dans sa camionnette depuis 1h50, qui lui attend sa femme pour au moins 40 minutes certain.

Finalement, je ne regrette pas d'avoir dit oui pour cette POP 147 km, malgré dame nature qui nous a pleuré dessus toute la journée.  La semaine prochaine, c'est le premier brevet 200 de la saison, beaucoup de monde sont attendus au rendez-vous, mais malheureusement, il annonce encore de la pluie. Est-ce que vous me croyez assez malade pour le faire sous la pluie encore une fois !!

-On verra !

Ha oui! j'oubliais, en arrivant à la maison, j'ai du faire tremper mon cellulaire dans l'Oncle Ben, car il a un peu prit la pluie à cause des photos et vidéo.