jeudi 28 avril 2016

ReBonjour Madame la Robillard

Lundi dernier, il faisait très beau.  Un peu frisquet, mais très beau.  Et comme je n'avais pas travaillé la veille, j'en ai donc profité pour rendre visite à une vieille dame bossue.  Déjà six mois que je ne l'avais pas revue et pour tout vous dire, elle n'a pas vraiment changée.

Le chemin le plus court pour m'y rendre, c'est de traverser le vieux Saint-Eustache avec ses nombreuses murales nous rappelant les Patriotes.  Elles sont magnifiques et à chaque fois que je passe devant, je ne peux m'empêcher de ralentir pour mieux les admirer.



 Ensuite, je dois faire le chemin de la rivière Nord qui nous accorde un large accotement juste pour les cyclistes, les automobilistes en sont bien conscients et sont habitués de voir des cyclistes dans cette région.  C'est sur ce chemin que je croise un tronc d'arbre avec une figure que j'ai appelé Madame la Robillard.  Bien entendu, je ne suis pas encore rendu sur la montée Robillard, mais de voir cette figure c'est comme si elle m'ouvrait la porte de sa maison avant de me faire monter ses escaliers.


Je passe ensuite devant un magnifique vignoble avant de faire un petit croche sur le chemin Fresnière et de faire une première petite grimpe devant les pommes et l'autruche (deux endroits touristiques).  Je roule un peu sur ce chemin et pas longtemps après, avoir passé devant l'érablière Au Pied de Cochon de Martin Picard.

Immédiatement à gauche, je dois tourner sur la Montée Robillard qui commence sans avertissement.  Au meilleur de ma forme, je la monte dans un temps très respectable, mais comme on est en début de saison, j'y vais calmement pour me donner le temps de l'apprivoiser, d'apprendre par coeur ses courbes, ses petites montées et descentes afin d'accélérer au bon moment et de relancer les montées de la bonne façon.  Pour finir avec une bonne pente abrupte qui finira devant la petite maison blanche.  Mais le chrono ne s'arrête pas à cette endroit.  On doit se rendre jusqu'au stop.  Pas de voiture, je continue afin de profiter de la descente (faire attention au millions de vergeture dans le bitume) qui me mènera jusqu'au Vergé Lafrance qui fabrique d'excellents cidres de pommes.

Sans ralentir, je continue jusqu'à Saint-Joseph-du-Lac pour y emprunter la montée du Village.  Si mes gourdes avaient été vides, j'en aurais profité pour les remplir ici à la Fontaine publique construit au coût de 4.6 millions de dollars.
La montée du Village est une belle petite montée très agréable à faire.  Je tournerai à droite sur le rang du Domaine, qui descend très bien.  Habituellement, je la monte, mais cette fois j'étais à sens inverse.

À partir de ce moment, j'étais sur mon retour.  Le rang Sainte-Germaine, un long faut plat montant, et de retour sur la Robillard à sens inverse cette fois-ci.  Mon retour à la maison se fera assez rapidement, car j'ai eu un vent de dos, presque de côté.

Et c'est sans histoire que je retournerai chez moi juste à temps pour préparer un bon petit souper que toute la famille va adorer bien entendu.....

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mercredi 27 avril 2016

La populaire 2016

Pour débuté ma saison extérieur, j'ai débuté avec trois vélo-boulot et un vélo-meeting syndical.  La température parfaite en soirée pour mon aller, et beaucoup plus froid le matin pour le retour, mais encore passable.  Les prévisions météorologique de cette semaine seront un peu plus froid et je verrai au jour le jour si je continue ma routine vélo-boulot ou si je fais de belle petite sortie d'après-midi au reveil.

Samedi dernier, le 23 avril 2016, c'était le début de la saison (sans neige) 2016 du CVRM.  Comme chaque année, on commence avec une populaire de 145 km totalement plat.  Avec ce genre de circuit, je savais qu'en invitant de tout nouveaux cyclistes, ils seraient capable de faire de faire ce premier brevet.  J'ai donc demandé à Marcel Leroux et Stéphane Côté s'ils voulaient venir avec moi (entre temps Marc-André Latour s'est invité lui aussi mais il n'est pas un nouveau cycliste).


nullnullMarcel et Stéphane, je les ai rencontré l'an passé auCamping Choisy, ils n'étaient vraiment pas cycliste (patate de sofa).  En faite ils ne possédaient pas vraiment de vélo.  Quand ils ont vu mon niveau de forme et que je leurs ai dis que c'était grasse au vélo, ils se sont mit à en faire un peu avec moi et toute l'hiver ont fait du vélo d'intérieur (plus que moi même).  En ce début de saison, Marcel est très très motivé et Stéphane aussi.  Ils ont de grandes ambitions, et pour comparer leur nouvel état physique ça commençait par la populaire 145km.

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Marc-André par contre, lui à le parfait physique du cycliste (grand, mince, et très bon cardio).  J'avais déjà roulé une seul fois avec lui deux ans au par avant et de mes souvenirs, il était un meilleur rouleur que moi.  Mais n'avait jamais fait de brevet.

C'est donc à 9h00 du matin que le départ avait lieu.  Sauf qu'à 9h03 Jean Robert (Président du CVRM) parlait encore afin d'expliquer les derniers changement du circuit et rappeler que ce n'était PAS une course.  Pour la énième fois de la difficulté à prendre une photo avec son appareil photo.  Dommage car nous étions 41 à prendre le départ.  Jean,  ma dernière fille avait 4 ans lorsqu'elle a réussi à prendre une photo.....lol.  Essaye donc avec un cellulaire, ta moyenne sera meilleur.
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null3-2-1, c'est un départ.  Toujours les mêmes qui se places rapidement devant et qui file à toute vitesse.  La fusée rouge et Fred Perman en l'occurrence ( D'ailleur j'ai jadis fais unvidéo sur eux).  Ils se livreront une chaude lutte tout le long du parcour.


Pour ma part, je jette un oeil autour de moi pour repérer Marcel, Stéphane et Marc-André, car je ne veux pas me laisser attirer avec le groupe de tête et du coup laisser seul mes trois nouveaux breveteur.  On a littéralement le vent dans le dos et c'est facile de rouler à 35 km\h sans même forcer.  Marc-André me jase (sans être essoufflé) qu'il aimerait bien faire de plus grande distance et on essaie de coordonner nos calendrier pour les autres brevets. En plus il reste à Rigaud, la même ville que le camping.  Marcel et Stéphane suivent sans problème et discutent avec d'autres cyclistes (c'est facile de faire de nouvel rencontre entre cycliste).

Au km 35, alors qu'on roule à très belle vitesse (le vent dans le dos), le gros du peletons s'est divisé en deux à cause d'une lumière qui n'est pas resté verte très longtemps.  Quelques minutes plus tard, j'entend Stéphane crier poliment ( sacrant) qu'il à une crevaison, suite de plusieurs trous dans le bitume.  Je m'arrête afin de lui venir en aide et cris à Marcel que Stéphane à crevé, qu'il faut l'attendre.  Marc-André qui était dans le devant du groupe n'a pas entendu les pleurs de Stéphane, il a donc continué.  C'est pas tellement grave, on le rejoindra au premier contrôle au km 75.  Pendant que Stéphane cherche ses outils, rapidement j'enlève sa roue avant et commence à démonter le pneu et Marcel regarde le groupe s'éloigner au loin assez rapidement.  Jean Robert passe devant nous en nous envoyant la main ( sa pensée à du être; Bienvenu dans les brevets les gars) et toute suite après le groupe FADOQ (Mamie, papy etc...) s'éloigneront eux aussi.  Stephane s'en veut d'avoir eu une crevaison, mais moi je lui rappel que sa fait parti du vélo et qu'on est encore trois à rouler ensemble.

Je dis à Marcel qu'on va devoir travailler très fort pour rejoindre les autres, car toute le monde nous ont passés devant et que nous somme que trois.  À vrai dire, je ne croyais pas en nos chances de les rejoindre car Marcel et Stéphane en sont à leur première année de vélo je vous le rappel.  Mais comme Marcel à travaillé vraiment fort durant l'hiver, il me sera d'un grand aide pour tirer Stéphane vers le dernier groupe nous aillant dépassé.  Quelque fois nous devons baisser notre vitesse et je rappel à Stéphane l'importance de rester dans notre roue, si on veut espéré les rejoindre.

Finalement 20 kilomètre plus loin nous avons réussi à rejoindre la FADOQ qui ne roule pas si vite que ça.  Est-ce-que c'est à cause de l'adrénaline d'avoir rouler vite, mais nous décidons que garder notre vitesse en compagnie des Clément (père et fils).  On arrivera au premier point de contrôle en voyant tous les cyclistes présent au départ SAUF deux, deviner lesquel ??


nullnullUne très courte pause, le temps de faire signé notre carte du breveteur, acheter un peu d'eau, manger un peu et faire un petit pipi.  D'ailleurs je m'étais des petites boules d'énergie qui ne m'ont pas déçu du tout.  Nous repartons donc, Marcel, Stéphane et moi en compagnie que Marc-André qui se demandait se qui nous étais arrivé. France Charbonneau est en compagnie de Michel Gervais qui n'a pas prit le départ avec nous, et nous repartions avec eux et les Clément. 

On repart et on roule très bien.  Marc-André tel une locomotive nous tire très bien et on s'échange a tour de rôle la tête.  Jusqu'à temps que j'entendre crier Yvon Clément nous dires quelque chose.  Pensant qu'il parle d'une autre crevaison, je continue mon chemin parce que j'avais déjà fais ma B.A. d'une crevaison.  Avec Marc-André, Stéphane et Marcel, je continue et je dois donc guider le groupe car je suis le seul qui à le trajet.  Avec un gros vent de face, nous continuons avec une très bonne cadence et on dépassera Jacob qui était parti avec un groupe plus rapide que nous.  Je lui dis que sont père à eu une crevaison.  Il ralentira afin de l'attendre.  

Nous arrivons au deuxième contrôle à Napierville et Stéphane m'annonce qu'il à perdu sont carton de poinçon (c'est pas grave Stéphane ce n'est pas un brevet officiel, et Jean comprendra).  Quelque instant plus tard, Michel, France et Yvon arrive sans Jacob.  

moi: -Yvon, ton fils est parti te rejoindre après ta crevaison !
Yvon: -Quel crevaison, je n'ai pas eu de crevaison ??
moi: -mais pourquoi vous avez arrêté?
Yvon: -Pour prendre le bon chemin !!
Moi: -Oupss!! je pense qu'il va nous manquer 2 Km au parcours total.  Mais ou est ton gars alors ??
Yvon:  -Il a du continuer qu lieu de tourné lui aussi.

Nous repartons sur le champs, les 4 (Marcel, Stéphane, Marc-André et moi) toujours le vent en pleine face.  Rapidement Stéphane nous dis que le rythme est trop vite pour lui qu'il va ralentir et attendre le prochain train.  C'est bien correct Stéphane, c'est toujours mieux d'y aller a sont propre rythme que de ne pas finir la ride.  Marcel, (probablement plus orgueilleux) va suivre la cadence ainsi qu'un autre que je ne connais pas du tout.  Marc-André et moi somme côte-à-côte et tirons devant depuis un bon moment et déçidons que c'est le temps de laisser un peu Marcel et l'autre rouler devant.  Au même moment, l'autre nous dit qu'il tourne à droite pour retourner chez lui, c'est plus près. Très surpris, Marc-André et moi nous nous regardons en nous disant " on vient de se faire fourré solide"....lol.

C'est pas très grave, car nous somme presque arrivé au troisième et dernier contrôle.  Je dirais qu'il était temps, car peut importe la distance du brevet, quand j'arrive dans Brossard, j'en ai toujours mon truck.  Arrivant au dernier contrôle à 14h27 je vois encore le bolide rouge d'Alain.  C'est pas possible, qu'on soit arrivé tout juste derrière lui.  Ben non, ça fait déjà plus d'une heure qu'il est arrivé, il ne faisait que jaser avec les autres avant nous.  

On repart à tout vitesse, car nous avons tous hâte d'arrivé au lieu de départ.  On rejoindra Nicolas Proulx, en jasant avec lui, je découvre qu'on a un ami en commun, et j'ai nommé mon propre cousin à qui j'ai souvent lancé l'invitation de venir faire un brevet avec moi.  Peut-être qu'à deux nous réussiront....

Finalement, tout en jasant dans le stationnement avec Marcel, Fred Permans et la fusée rouge, nous accueillons les autres qui rentre au compte goutte.  Stéphane arrivera une heure plus tard.  Je suis très fier d'eux, car pour un premier brevet ils s'en sont très bien sortie.  Je suis certain qu'ils seront capable d'en faire d'autre.  

Mon horaire charger par toute sorte d'activité familiale me dit que je ne  sais quand sera le prochain brevet, mais j'ai bien l'intention de faire les 4 distances, ainsi qu'un flèche de 24 heures.

Je n'ai toujours pas eu de nouvelle de Jacob qui doit attendre encore sont père.


À suivre

lundi 11 avril 2016

Bientôt de retour

Rebonjour tout le monde,

Je serai bientôt de retour.  Après une absence de plus d'un an, je vais très bientôt reprendre le clavier et vous faire de petits résumés de mes sorties vélo.  Probablement pour le 16-17 avril 2016.

Dernièrement, j'ai commencé à magasiner un nouveau vélo.  Un vélo qui servira à essayer de remplacer le plus possible ma voiture pour le boulot.  Un vélo qui beau temps mauvais temps pourra affronter les routes de Laval et Montréal.  Un vélo qui ne rouillera pas et qui n'a aucun entretient ou presque.  Un vélo qui me permettra de voir au loin devant moi afin de bien prévoir la réaction des voitures dans les routes bien garnies de cônes et de trous.

Afin de prendre une bonne décision éclairée sur le sujet, j'ai dû me dresser une liste de mes besoins réels pour en faire ce que je voulais.  Voici quelques critères; un cadre d'allure sportive qui peut avoir des roues de 25 mm à 38 mm pour bien affronter l'hiver,  un guidon droit et non à corne comme un vélo de route, fourche en carbone afin de bien absorber les vibrations, frein à disque hydraulique, afin de pouvoir avoir un vrai freinage même dans les pires conditions, moyeu de vitesse interne, donc aucun dérailleur pour avoir un minimum d'entretien.  Et surtout, un de mes critères bien important, avoir une transmission à courroie au lieu d'une chaîne.  La raison est simple, elle ne rouille pas,  n'a pas besoin d'huile, surtout après avoir rouler dans la pluie et la neige. dure 3 à 4 fois plus longtemps qu'un chaîne et ne me tachera pas de sa graisse, capable de mettre des gardes-bous et avoir un bon rapport qualité/prix bien entendu.

Mon vélo-boulot est de 31 km soir et matin.  J'ai un endroit au travaille pour ranger mon vélo à l'intérieur et peut-être même lui donner une petite douche et le faire sécher avant de repartir.  Mais rendu chez moi, comme je n'ai pas de garage ni de boyau d'arrosage l'hiver pour bien le nettoyer,  je dois avoir aucun entretien ou presque pour ce vélo.

J'ai fais mes recherches sur le net, et j'ai aussi été voir plusieurs vélocistes et 4 vélos répondaient à mes critères.

Le Specialized, modèle Source Eleven Disc, mais il n'est disponible qu'aux U.S.A et en Europe et disons le à 1999 Euro, il n'est pas dans mon budget, très bien équipé (lumière, garde-boue et support arrière), avec son moyeu afin 11 de shimano, il est ce que j'aurais bien aimé.



Il y avait aussi le Alpenchallenge de BMC.  Encore une fois, seulement en Europe.  Sinon je ne connais pas de vélociste de BMC et  j'imagine qu'il est hors de prix comme toute la gamme BMC.
Le Lync 5 de TREK était très intéressant aussi, car il est vraiment complet (tout comme le source Eleven) pour un prix raisonnable (1250$).  Garde-boue et lumière rechargeable sont déjà installés.  Il y a même une DuoTrap qui peut suivre ma condition physique et tracer mes kilomètres et même un support arrière.  Mais, ce sont des gadgets que j'ai déjà.  Et le look ne me plaît pas complètement et il à d'l'air assez lourd.



Et finalement, le FAIRFAX de Marin.  Le sc6 Deluxe est comme les Source Eleven de Specialized, vraiment complet, mais il est à 2800$ plus taxe.  Donc, j'ai dû me rabattre au SC4 Belt.  Les garde-boues et les lumières, j'en ai déjà que je peux installer moi-même.  Le moyeux de transmission est le nouveau Nexus 8, mais comme je n'ai que des petits viaduc à grimper sur mon chemin, c'est en masse raisonnable pour moi.  Le look est excellent pour moi et de belle roues bien profilé.  De plus, je peux y installer des pneus allant de 25 à 38 mm.  Et pour seulement 1099$, je peux me le procurer.  Par contre, je ne l'aurai pas avant le 5 mai seulement.


C'est donc ce vélo que j'ai choisi, que je déguiserai avec garde-boues et lumière. J'ai bien hâte de le recevoir afin de pouvoir y rouler beau temps mauvais temps.

D'ici là, je vais rouler le fixe de Marinoni et souhaitons que le vrai printemps nous revienne.

À plus.  ;)