lundi 19 mai 2014

Tournée du terroir Patriotique

Vélo de la sortie:   Marinoni Fixe
Distance de la sortie: 85,0km
Kilométrage annuel raquette:30,44 km
Kilométrage annuel vélo: 1626,95 km


En cette journée patriotique, j'ai décidé d'aller rouler un peu avec Clément qui avait grandement besoin de faire des kilomètres de vélo et un peu de côtes.  Avant de revenir par St-Eustache afin de prendre en photo la murale des Patriotes.  Mais avant nous avons donc passé sur le petit barrage qui sépare Laval de Deux-Montagnes, nous remarquerons que le niveau d'eau est encore très haut en cette fin de printemps.  Le courant est tellement fort, qu'il y a de petites rapides qui y sont formées.

Nous longerons la piste cyclable qui nous mènera jusqu'à Oka.  Beaucoup de monde se trouve sur cette piste et nous devons souvent faire des dépassements par la gauche, mais avec prudence, car d'autres arrivent en sens inverse.  Nous y dépasserons même des gens en drôle de patin à roulette sur une asphalte toute neuve qui roule vraiment bien.

Arrive les premières vraies petites côtes dans le parc d'Oka.  J'avais décidé de prendre le Marinoni fixe pour donner une chance à Clément de me suivre dans les côtes, mais je me rends bien compte que je vais encore trop vite.  j'en profiterai pour prendre des photos en même temps que de monter la côte.  Les jambes de Clément commencent visiblement à souffrir (lâche pas Clément le travail va finir par payer).

Nous roulerons jusqu'à St-Placide et nous prendrons notre première petite pause.  J'en profiterai pour offrir un fameux muffin (riz, chocolat, bacon), qui lui donnera juste assez d'énergie pour grimper la Robillard éventuellement.  Sur notre route, nous croiserons dans le champs plein de ruches.  On a l'habitude de voir des ruches toutes blanches, mais cette fois elles sont multicolores ce qui attira notre curiosité.  Par chance, les apiculteurs sont sur place et lorsque nous nous approchons, nous font une petite démonstration du travail de ces milliers d'abeja (ce sont des mexicains).

Nous continuons donc notre route qui nous mène tranquillement vers la montée Robillard, mais avant nous croiserons Intermiel, une petite compagnie qui fabrique toutes sortes de produits dérivés du miel fabriqués par les millions d'abeja que nous avons vu plus tôt.  Nous en profiterons même pour faire la dégustation d'un petit shooter d'hydromel un peu alcoolisé.  Rien de mieux avant de monter la petite côte qui nous attend.

Justement, arrive la madame R.  Nous commençons avec la première montée et rapidement je me rends compte que si je monte à la vitesse de Clément, je vais perdre l'équilibre et tomber car je n'ai qu'une seule vitesse.  Désolé Clément, mais je devrai t'attendre en haut de la première montée.  Un autre cycliste nous dépasse tranquillement et je me ferai un plaisir de le relancer dans la seconde montée en le devançant et faire un peu de "track stand" devant lui par la suite (je sais, je suis un peu baveux).  Pour la dernière montée, je la monte assez facilement et continu jusqu'au stop, fais demi-tour et retourne chercher Clément qui s'est très bien tiré d'affaire.  Nous continuons jusqu'au verger Lafrance pour y déguster un petit verre de jus de pommes pétillant.

Nous rentrerons assez rapidement pour le souper en passant par la très rapide mais désagréable Rue McMartin.  Bon rythme pour prendre le chemin de la rivière nord, et je me permets même quelques pointes d'accélération passant de 30 km/h à 45 km/h en quelques secondes.  Pour terminer notre tournée du terroir, nous passons devant la meilleure crèmerie au monde (la Marquise), mais étant donné que nous n'avons pas encore souper, on va laisser tomber pour cette fois.










dimanche 18 mai 2014

Tremblant / St-Donat (Nordet)

Vélo de la sortie:   synapse
Distance de la semaine: 363,7 km
Kilométrage annuel raquette:30,44 km
Kilométrage annuel vélo: 1541,95 km



     Belle semaine de vélo,  premièrement,

 Lundi  90,9 km, j'ai été monter la Brisebois, pour ensuite me rendre vers St-Jérome et revenir chez moi.

 Mardi 45km rapide, pour monter la Robillard, gros vent de face pour m'y rendre.

Mercredi  66,7 km, un nouveau trajet pour moi, j'aimais mieux faire du plat.  Très rapide, moyenne de 33 km/h.

Samedi  47,2 km, il fallait rouler assez tôt, si on voulait voir Ginette chanter l'Hymne National et ne pas manquer le massacre du canadien.  J'ai donc été rouler avec Robert S. sur sa petite île Bizard.  On a fait un huit et on est rentrés.  Bonne vitesse, bonne moyenne, étant donné que j'ai sorti mon fixe pour la première fois depuis belle lurette.

Et finalement, Dimanche  114 km.  J'avais fait une invitation à tous les cyclistes de mon Facebook, pour aller rouler de Tremblant jusqu'à St-Donat en passant par la route du Nordet, cette fameuse route de 10 millions de dollars, fabriquée par la corruption.  La majorité a décliné l'offre, prétextant qu'ils n'avaient pas assez roulé pour ce genre de sortie.  Nous étions donc seulement 4.  Robert S.( le petit mollet), Alain Dionne (vélo jaune), Jim Angelillo ( la grosse barbe) et moi (la caméra), mais avant, Robert et Jim se sont rendu chez moi pour mettre les vélos sur le toit de la voiture, et partir ensemble pour se rendre au stationnement P1 du Mont Tremblant, Alain nous y rejoindra par ses propres moyens.  10h15, tout le monde est prêt, Robert a fait la distribution de petits pains (olive, jambon, fromage) et de petits muffins (riz, chocolat, bacon).  Voir la recette au bas.

Donc, nous partons, Robert nous fait le rappel que ce sont ses premières vraies côtes de l'année.  Je me mets derrière pour être sûr de ne pas partir trop vite devant eux.  La première côte arrive, et rapidement je me retrouve à l'avant.  Comme si tout le monde avait ralenti.  Je fini de la monter, en me disant que rendu au sommet je les laisserai passer devant moi en les filmant un peu, pour avoir du matériel pour un petit vidéo.

À partir de ce moment, je me dis que je pourrais essayer de clancher loin devant eux, d'arrêter et de filmer quelques petites scènes.  Une fois qu'ils auront passé, je rembarque sur mon vélo et je vais les rejoindre.  Sur le Chemin Duplessis (asphalte impeccable), on croise Patrick Faille qui lui est dans l'autre sens et qui est dans un descente à vive allure, mais ne m'entend pas lui crier son nom.  On le recroisera sur notre retour en train de courrir, je m'arrête pour jaser avec lui pendant que les autres continuent à grimper la côte, il me dit qu'il aura couru un 10 km après avoir fait 97 km de vélo (comment gâcher une ride de vélo).  Nous continuons donc, on contourne le Lac supérieur, et on arrive au pied du Chemin du Nordet en dévalant la côte et devons tourner à  plus de 140 degré au croisement des 2 chemins plein de gravier au sol (vraiment dangereux ce coin).

C'est là que le Chemin du Nordet commence, avec une belle côte devant nous.  Le rythme est très bon pour moi, je garde une bonne cadence sur le plat et dans les côtes.  Les autres suivent très bien aussi.  Jim et Alain sont de vrais grimpeurs naturels et Robert reprend son rythme tranquillement pas vite.  D'ici la fin on remarquera l'amélioration.

C'est peut-être le long week-end et le fait qu'il fait beau aussi, mais la route est bondée de cyclistes, qui soit se préparent en vu du prochain Ironman ou comme nous pour le plaisir.  Beaucoup seront dépassés, et seulement cinq ( un petit groupe de méga-fusées) nous dépasseront dans une côte comme si nous étions presqu'à l'arrêt.  Nous les reverrons à la boulangerie de St-Donat.

On arrive au bout et tourne à droite sur la 125 en direction de St-Donat.  Visiblement Jim commence à avoir moins d'énergie et nous l'attendons à quelques points.  Nous filons rapidement jusqu'à la pâtisserie du village qui est remplie de cyclistes qui ont profités de l'heure (12:00) pour casser la croûte, nous ferons de même.  Un bon sandwich jambon/fromage, V-8 et pet de soeur me feront le plein d'énergie.  Pause pipi et on repart.  Nous savons que le chemin du retour sera plus lent, car un vent de face nous soufflera les joues (sauf Jim, ça barbe est trop longue).  Le seul avantage que nous aurons, c'est qu'il y à moins de mètres d'ascension que pour l'allée.  Le village de St-Donat est plus haut en altitude que Tremblant.

Pour le retour, nous repassons sur nos traces tout en croisant encore beaucoup de cyclistes qui semblent être tous en bonne forme.  La dernière partie se fera assez rapide, car c'est plus descendant que montant.  Nous arrivons au stationnement P1, là ou ma voiture avait été si gentiment gardée moyennant un 15$.  Nous sommes tous bien heureux d'avoir terminé cette belle ride de vélo et pour Robert et Alain, ce fut leur plus longue de la saison qui ne fait que commencer.  Jim et moi avions déjà fait un 200km, mais avec beaucoup moins de côtes.  On remet les vélos sur le toit de la voiture, on se change et pause pipi avant le retour qui se fera dans le silence, car mes deux amis sont crevés, je crois.  J'offrirai à Jim d'aller le conduire un peu plus près de chez lui, puis lui éviter de faire souffrir ses pauvres jambes.

Merci beaucoup les gars d'être venus avec moi pour faire environ ces 1500 m d'ascension en vélo sur 114 km, ce qui est quand même pas si mal.  Pour ma part, je finis donc la semaine avec un total de 363,7 km,  2797m d'ascension, 11h57 en selle et une moyenne de vitesse de 30,3 km/h.





The Feed Zone Cookbook – Skratch Labs Muffins au Riz et Bacon
Ingrédients
Note 1 - Le Riz
2 tasses (450ml) de riz cuit. Voir Note 1.
2 œufs.
2 c. à table (30ml) de miel
1 c. à table (15 ml) de farine
 1⁄2càthé(5ml)desel
1⁄2 tasse (110ml) ou 1 tasse (220ml) de lait. Voir Note 2.
1⁄4 de tasse (60 ml) de bacon cuit, haché (environ 4 grosses tranches). Voir Note 3.
1 tasse (220g) de chippits au chocolat mi-amer, grossièrement hachés au couteau.
Ingrédient facultatif (mais tellement bon!)
Fait 12 muffins. Environ 150 calories par muffin avec le chocolat, 125 calories sans le
chocolat.
Le riz à sushi/Japonais/Calrose est fortement recommandé. Pour cuire le riz :
1 tasse (220ml) de riz calrose
1.5 tasses (330ml) d’eau
1 c. à thé (5ml) de sel.
1. Bien laver le riz dans un grand bol d’eau – répéter deux ou trois fois jusqu'à ce que
l’eau soit claire.
2. Égoutter le riz plusieurs minutes dans une passoire.
3. Mettre le riz, eau et sel dans une petite casserole, et couvrir.
4. Chauffer à médium jusqu’au début de l’ébullition (environ 5 minutes), puis baisser à
bas.
5. Cuire 18-20 minutes. Ne pas découvrir.
6. Retirer du feu, et laisser reposer 5-10 minutes.
7. Mettre dans un grand bol ou assiette, et laisser refroidir jusqu’à température de la
pièce.
8. Cette recette fait presque exactement 2 tasses de riz cuit.
9. Alternativement, la cuisson dans un cuiseur à riz est fantastique.
Des restants de riz d’un repas peuvent évidemment être utilisés!Note 2 - Le Lait
Note 3 – Le Bacon
Préparation
Si le riz est fraichement préparé, n’utiliser que 1⁄2 tasse (110ml) de lait. Si il a été réfrigéré,
utiliser 1 tasse (220ml)
Trancher environ 4 grosses tranches de bacon au couteau. Dans une poêle, cuire à feu
moyen ou moyen-bas jusqu'à ce qu’il soit croustillant – environ 10-15 minutes. Ne pas
brûler!
Une fois cuit, égoutter, et éponger le bacon sur papier absorbant.
Le bacon pourrait être remplacé par du pancetta.
1. Chauffer le four à 325F
2. Mettre le riz, les œufs, le miel, la farine et le sel dans un robot culinaire ou un
malaxeur. Pulser quelques fois pour mélanger le tout et hacher le riz un peu.
3. Ajouter le lait lentement en pulsant, jusqu’à ce qu’une belle pâte soit formée.
4. Ajouter le bacon et le chocolat (facultatif), et pulser quelques fois pour bien
incorporer.
5. Légèrement graisser les moules à muffins – ou, préférablement, utiliser des petites
coupes en papier pour mettre dans les moules à muffins.
6. Répartir le mélange en 12 muffins (remplis environ au 3⁄4)
7. Cuire jusqu’à ce que le centre soit ferme. La recette dit 15-20 minutes, mais de par
mon expérience, c’est plus comme 30-35 minutes pour la version chocolatée!
Se garde au réfrigérateur 7-10 jours bien emballés. Ils peuvent probablement être congelés,
mais je n’ai pas encore essayé.
Important : meilleurs lorsque partagés entre amis cyclistes.


dimanche 11 mai 2014

Semaine de vent !!

Vélo de la sortie:   synapse
Distance de la sortie:260,9,74 km
Kilométrage annuel raquette:30,44 km
Kilométrage annuel vélo: 1178,25 km



Une belle semaine de vélo d'au moins 260 km, sans avoir fait de brevet cette semaine, j'ai fais de très belle performance, malgré la pluie, et le vent .  Donc j'ai roulé seul à chaque fois, pas de photo, pas de vidéo.

-Lundi 62,4 km ( voir trajet ) vélo-boulot #1
-Mercredi 49,1 km ( voir trajet ) Direct au Réveil
-Jeudi 64,1 km ( voir trajet ) Carré Robillard
-Dimanche 85,3 km ( voir trajet ) D'Oka comme Robert S.

Et aujourd'hui, je me suis juste faite sécher les dents en battant plusieurs de mes records sur Strava.




dimanche 4 mai 2014

En mode Permans B200


Vélo de la sortie:   synapse
Distance de la sortie:207,74 km (voir le trajet)
Kilométrage annuel raquette:30,44km
Kilométrage annuel vélo: 917,35km


Vidéo au bas de la page



Vendredi soir, je me couche relativement assez tôt, il est 23h00 (habituellement, je me couche vers 01h00), car demain, je fais le premier brevet officiel de l'année et c'est un 200 km (207 en fait). Le Synapse est prêt, les pneus sont bien gonflés, j'ai installé des garde-boues étant donné qu'on annonce de la pluie, et avec l'expérience que j'ai eu la semaine dernière, je préfère les garder. J'ai décidé aussi d'installer mon sac Carradice, afin de pouvoir trainer l'imperméable, un peu de bouffe, et du linge de rechange. Mes aéro-bars sont bien vissées, je peux maintenant bien dormir et attendre que le BIP!! sonore si irritant pour 
plusieurs d'entre nous sonne.

BIP !! BIP! BIP ! , décidément, je ne m'y habituerai jamais. 5h20, j'enfile mon linge et déguste un bon sandwich beurre de peanut banane, plus un verre de jus d'orange. Le plein d'énergie est maintenant fait, on part.


Arrive au même lieu de départ, déjà beaucoup de cyclistes sont arrivés, il ne manque que Marie-Claude et Yves qui seront les derniers. Les gens passent voir Jean Robert pour les inscriptions, et moi j'en profite pour payer ma part V.I.P. 28 inscrits, la majorité était là la semaine dernière. Je repère rapidement mes estimés collègues avec qui j'ai roulé pour la populaire, et leur demande si on finit ça tôt aujourd'hui. Très peu de volontaires, donc je devrai probablement rouler seul si je veux finir tôt.

7h00, Jean Robert prend la photo de groupe.

7h05, on peut partir, Jean s'est enlevé du chemin.
Fred Permans

Comme à chaque départ, on dirait que personne ne veut être le premier en avant. Moi, je pars, car je veux finir tôt, j'ai un souper ce soir, et une partie de hockey à écouter à 12h30. Évidement, je sais bien que je ne peux finir pour 12h30, mais je peux surement voir la troisième période.
Bon comme j'aime bien faire des petits vidéos, je dois filmer un peu. Étant le premier en tête, je sors le cellulaire et je me laisse descendre jusqu'à l'arrière pour filmer tous les gens. C'est d'ailleurs la seule fois qu'ils me verront. Sauf un qui est dans la catégorie des fusées Fred Perman. Je le vois qui commence à accélérer, il roule à 40 km/h en ville, une bulle au cerveau me passe dans la tête une fraction de seconde, je décide de le suivre, il est peut-être ma seule chance de finir tôt parce que ........ j'me répète.
Devant lui, au loin (150 mètres), l'autre fusée. La rouge, la Formula one, la disco mobile, d'Alain Cuillerier. Juste à le regarder, on voit bien qu'il va vite. Fred se donne comme mission de le rejoindre, et comme je suis derrière lui, je m'accroche. Ok j'avoue, je dois me confesser, pour les 70 prochains kilomètres je serai un têteux de roue. Habituellement, on les aime pas trop ceux-là, mais je m'oblige à lui dire dès le début que je vais être dans l'incapacité de le tirer un peu, sinon je vais perdre toute mon énergie et je ne pourrai pas finir tôt.......
Il accepte volontiers. En me disant qu'il serait seul de toute façon. Quelques fois, je prends le relais, mais rapidement la vitesse baisse. Le bolide rouge est toujours devant nous, on le voit quelques fois ralentir lorsqu'il y a une petite montée, et reprendre sa vitesse dès qu'il retombe sur le plat. Je vois bien qu’il pousse la machine, et moi qui sens le moteur surchauffer un peu. Il faut dire que nous avons un très bon vent de face. Arrive au Km 40, au premier check point et on ne voit déjà plus Alain qui n'a que fait signer sa carte. Nous, on vide un peu d'eau aux toilettes et on repart presque aussi rapidement, le temps de prendre une photo et on part.
Le vent est toujours aussi présent, je reçois 3-4 gouttes d'eau (d'ailleurs ce sont les seules que je recevrai) mes jambes sont encore bien chaudes, on s'en va direction la Covey-Hill au km 90, mais avant on doit passer plusieurs petits vallons qui font que je ne serai plus capable de suivre Fred au km 70. Merci Fred pour ce petit tour d'accélération, ce qui va me faire terminer plus tôt car.....
Évidemment, je ne le perds pas de vue, il reste devant moi à une distance de 150 mètres et quelques fois je le vois qui regarde derrière lui pour voir ou je suis rendu. Est-ce que c'est parce qu'il m'attend, ou parce qu'il veut être sûr que je ne le rejoigne pas. Finalement, je crois que c'est l'option #2, car arrivé au pied de la grosse côte, il se distance de plus en plus.
Soudainement, que vois-je ? Un bolide rouge. Facilement, Fred le dépasse un peu avant la mi-côte. Aussitôt, je me dis que si je ne le rejoins pas maintenant, c'est sûr que je le perdrai de vu à jamais. Pousse-tire-pousse Martin, t'es capable. Je fini par y arriver, je prends même le temps de le filmer pour vous montrer des preuves. Bon, il ne reste que 100m avant la fin, mais j'ai réussi quand même. Je garde le cellulaire en main, me disant que tout ce qui monte doit redescendre, et qu'il va me dépasser très rapidement. Finalement, il me dépasse comme si j'étais arrêté, pourtant je roule à 39,9km/h. Au revoir Alain, j'espère que tu seras encore là à mon arrivé.
Nouveau deuxième contrôle km 100, le dépanneur AMIGO, Je salue Fred qui est déjà sur son vélo au coin de la rue, et moi je me prends un jus de pommes et une barre mars. Jase un peu avec un motocycliste qui nous a dépassé dans la Covey-Hill, il me dit qu'il fait sensiblement le même trajet que nous aujourd'hui, mais sur sa moto (lâche....). Excuse-moi l'ami, mais je dois repartir, j'ai du monde à rejoindre (dans mes rêves). Wow ! C'est fou, on repart avec un bon faux plat descendant et j'y roule à 54 km/h, c'est vraiment agréable.
Pour le reste du trajet, je serai seul au monde. Heureusement, je suis les indications de mon GPS, qui sont très claires. Quelques petits moments de découragement passagère, mais je ne ralentie guère. Je tiens un bon rythme, entre 32km/h et 40km/h, je file comme une fusée. Je regarde l'heure, en me disant que si je garde ce rythme, j'arriverai au troisième contrôle pour 12h30, et de là, je pourrai regarder le match pendant que je mange un sandwich au jambon. La madame très gentille accepte de filmer mon arrivé, et m'informe que les gens devant moi n'ont qu'environ 20 minutes d'avance. J'écoute l'hymne Nationale (René Rancourt -- le chanteur -- est vraiment intense), et repars aussitôt. 

Oufff, j'ai les jambes qui brûlent, la suite va être dure. Pédale, pédale, t'es capable. Le chemin est facile à suivre, c'est la même chose que ce matin. Sauf que ce matin je n'avais pas le temps de remarquer le chemin, je suivais 2 rockets. Mon fidèle compagnon (G-P S.) fait bien son travail, et me conduit au quatrième et dernier point de contrôle. Merde, il y a foule, 4 personnes font la file. Je vais me chercher un lait au chocolat et j'attends derrière les gens. 5 minutes plus tard, car une vielle dame avait de la difficulté avec la machine Interac. Paye mon lait, et demande à la dame si elle veut bien inscrire l'heure 5 minutes plus tôt. Elle opine de la tête, mais oublie de le dire à sa main, car elle inscrit 14h13. Bon je ne vais pas pleurer pour 5 minutes. Repars à toute vitesse, même si le temps ne compte plus, mais j'ai juste espérance de voir si Alain est encore là pour conduire sa Ferrari. Fred, fidèle à ses habitudes, sera encore là, car il doit attendre sa femme qui va arriver du brevet vers 16h30 surement. Je prendrai tout de même la murale croisée en photo pour la collection.

Avant de partir, car je suis pressé..... je demande la faveur, et Alain accepte sur le champ, mais je devrai suivre ses instructions pour la façon d'embarquer à l'intérieur. Wow !! Je suis maintenant une fusée....lol
Aujourd'hui, j'ai vraiment tout donné ce que je pouvais pour être rapide. C'était agréable, mais c'est encore plus plaisant de rouler avec des gens que seul. Je serai peut-être un peu racké les prochains jours, mal aux genoux et aux cuisses, mais ça va passer car je pourrai dire qu'au moins sur un brevet de 200km j'ai roulé en mode Perman et que j'ai été une fusée moi aussi.
Embarque dans la voiture, repars, et à 5 km de chez moi il se met à pleuvoir. Mon vélo sera donc tout trempé, mais personne dessus.
Ah oui, j'oubliais, finalement le souper a été annulé.....
Bien non! Je voulais juste faire une farce, nous sommes même arrivés un peu en avance.



Alain Cuillerier
Moi 

 Pas trop l'air épuisés à notre arrivé quand même.

Carte de temps