mercredi 11 mai 2016

Première semaine de MAI

La semaine dernière, il faisait froid, très froid.  C'est pourquoi j'ai attendu qu'il fasse un peu plus chaud.  Ça me fais un peu bizzard de dire ça, moi qui le mois dernier était prêt à faire du vélo 12 mois par année.  Je m'étais même magasiné un nouveau vélo qui répondait à tous mes critères de sélection.  Malheureusement, après avoir donné un dépôt de 300$ à la compagnie, ils m'ont dit, deux semaines plus tard, que la grandeur que j'avais besoin n'était plus disponible et ils l'ont cherché partout.  Bien entendu ils m'ont remboursé et m'ont dit;  "bonne chance le grand". Donc, comme j'avais quand même mon fixe qui peut très bien servir durant l'été pour ce genre de trajet, je me suis dit que le prochain achat pouvait très bien attendre.

Je disais donc qu'il a fait très froid la semaine dernière, j'ai été vraiment moumoune et j'ai attendu qu'il fasse un peu plus chaud.  En faite, ce n'est pas que la chaleur qui m'empêche de faire du vélo-boulot tous les jours, c'est aussi à cause de la fatigue, du manque d'énergie que j'ai le matin en finissant de travailler.  Donc, je vais plutôt y aller selon l'énergie du moment.  Le jeudi, j'avais reçu l'invitation d'aller prendre une bière à L'AMER À BOIRE avec les amis des Jambes d'acier avec qui je devrai faire la FLÈCHE qui devra être d'une durée de 24 heures et 425 km.

C'est donc par une très belle journée chaude que jeudi dernier, j'ai été rejoindre mes comparses afin de discuter de tout et de rien, mais surtout de vélo et de la flèche.  Certains le feront en pignon fixe et d'autres comme moi le feront en vélo de route.
J'y reviendrai éventuellement avec un récit de cette flèche.

Voir TRAJET pour la bière.

Le lendemain matin, après 10 heures de travail, je devais donc revenir chez moi, mais comme il faisait vraiment beau et chaud, j'ai décidé de faire un petit détour avant de rentrer faire une petite sieste d'après-midi.  Ce détour consistait à faire 50 km de plus que les 31 km habituels qui conduisent chez moi.  J'enfourche donc mon vélo vers 9h15 et je me rends direction Vieux-Port, je croise différents travailleurs qui font du vélo-boulot avec sacoche sur le côté du vélo.  Je dois ensuite traverser les 14 km de la piste du canal Lachine.  Plus je m'éloigne du centre-ville, moins il y a de cyclistes sur la piste.  Rendu à Dorval, je joue à saute mouton avec un autobus qui est fort patient avec moi.  Je le laisserai filer à Beaconsfield car mes yeux ont été détourner par cette superbe murale qui longe une épicerie.

Baie-d'Urfé, Lakeshore, Sainte-Anne-de-Bellevue, j'arrive maintenant côté nord de cette grande île, qui est beaucoup plus vallonnée et beaucoup de cyclistes y viennent ce faire les jambes. À Sainte-Geneviève je tourne à gauche afin de prendre le pont qui me mène sur l'île-Bizard et rendre visite à mon ami Robert Servranckx, et je dois arriver avant qu'il sorte faire sa petite tournée sur son île.  Je pensais qu'il partait pour midi, mais lorsque j'arrive chez lui, sa femme me dit que je l'ai manqué de peu, qu'il vient tout juste de partir.  Pas le temps d'enlever mon casque, je repars à toute vitesse (pas le choix j'en ai qu'une) en espérant rejoindre Robert (qui lui a toutes ses vitesses) et je file d'instinct sur la route que je crois qu'il prendra.  Il est juste devant moi (je le saurai plus tard en regardant le survol de mon trajet), mais je ne le vois pas du tout.  Arrive au bout sur bord du Lac et j'ai le choix entre gauche ou droite.  Je choisi gauche et gruge quelques secondes, mais encore une fois rendu au bout, je ne le vois toujours pas.  Dommage, car je n'ai pas encore roulé avec lui cette année.  Fais demi-tour et retourne au traversier qui me traverse (moyennant 1.50$) sur mon île à moi.

 Tranquillement et épuisé je ferai les derniers kilomètres sans forcer.  Je prendrai même le temps de photographier ce mur que je vois souvent.

  Voir TRAJET



SAMEDI le 7 mai, il y avait un brevet 300 avec le club des Randonneurs de Montréal, mais malheureusement je ne pouvais y prendre part car c'était aussi la fête de mon filleul qui a eu 6 ans.  Donc, pour quand même faire un peu de vélo, j'ai décidé de partir du Camping de Rigaud et de me rendre à Saint-Luc chez ma soeur.  Bien entendu, j'aurais pu faire court, mais je voulais faire au moins 200 km.  J'ai demandé à Marc-André Latour qui vient de cette région, s'il  voulait bien me créer un jolie trajet bien tranquille, sans trop de trafic et en même temps, venir faire quelques kilomètres avec moi.  C'est donc avec plaisir qu'il m'a créé un beau trajet que je nommerai LES FRONTIÈRES.

On commence donc cette journée à 8h00 du matin avec la montée Saint-Georges, qui dur environ 10 km.  Tout les deux on est déjà pas mal essoufflé, causé par le manque de réchauffement....
On ira rejoindre rapidement le village de Très-Saint-Rédempteur et Sainte-Justine-de-Newton.  Curieusement, lorsqu'on regarde à l'horizon, on a l'impression qu'on voit un lac ou une rivière, mais ce n'est que le ciel et les nuages.  L'effet est à s'y m'éprendre.

On continue sans trop de relâche et en triment difficilement avec le vent dans Saint-Polycarpe et Coteau-du-Lac.  Petit arrêt rapidement pour que je puisse changer l'eau de mes bouteilles, car je les avais rempli avec l'eau du camping, mais à chaque fois que j'en prends, j'ai l'impression que je vais être malade, donc pour 1.50$ je peux remplir mes deux bouteilles d'une très bonne eau.

Nous traversons les îles qui nous amènent directement à Salaberry-de-Valleyfeild et Saint-Stanislas-de-Kostka.  Oui oui, ce sont des noms de village avec autant de lettre que le nombre de population je vous l'accorde.  Mais l'avantage c'est que très peu de véhicules y passent.  C'est exactement là que Marc-André va faire demi-tour et rentrer chez lui.  On est rendu au kilomètre 83,il finira sa journée avec 135.4 km.  Merci beaucoup Marc-André pour cette magnifique compagnie.

À partir de ce moment, je me retrouve seul comme un grand.  Le soleil est sublime et la journée aussi.  Je me dirige donc vers les douanes Américaines sans les traverser après avoir longer les frontières Ontariennes.  Petite pause pour le cliché de pont entre Huntingdon et Ormstown.




 Rendu à Franklin, je prends une pause dîner (sandwich de dinde) au dépanneur Amigos juste avant de grimper la montée Stevenson, qui a un bon pourcentage de dénivelé, qui me mènera au chemin de Covey hill.  Avec un vend fort de côté, je descends cette côte à 70 km/h juste avant d'arriver sur ce que je nomme les brises jambes.  Ce sont une série de valons qui nous font brûler les jambes rendu à la fin.  Le chemin est facile, je n'ai presqu'à suivre le circuit du paysan (peut-être qu'un jour je me ferai un petite tournée vin et fromage en vélo....des partants ?).

Finalement, rendu au kilomètre 160, je tourne vers Lacolle et là le vent est enfin en ma faveur.  J'arrive rapidement à Saint-Paul-de-l'île-aux-Noix où je prendrai une pause au seul dépanneur que je connaisse, celui du chinois des populaires 140 km.  Cette fois, je me prends un bon chocolat au lait et de l'eau.  Les 25 derniers kilomètres se feront dans un temps record à plus de 45 km/h tout le long.  35 minutes seulement pour me rendre jusqu'à Saint-Luc.  J'arriverai avant mon linge, car ma femme n'est pas encore arrivée avec, je dois donc attendre pour prendre une bonne douche.

Bref, c'était la journée parfaite pour ce genre de trajet.  Des chemins parfait, et sans automobilistes frustrés de ne pas avoir la route qu'à eux seul.

La semaine prochaine, je vous ferai le récit de la flèche 24 heures.

À plus.








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