lundi 7 juillet 2014

B300 rapide avec vent mongol

Vélo :   Cannondale Synapse C4
Sortie:  314,2 km (B300 rapide avec vent mongol)
Kilométrage annuel vélo: 4610,44 km


-"Salut Jean, Je vais participer au B300 ce samedi le 5 juillet. Je suis pas mal sur qu'avec sylvain Narbonne et olivier, on pourra faire un bon temps."

C'est le message que j'ai envoyé le mercredi à Jean Robert, le président du CVRM. J'étais plein de bonne volonté et je m'étais dit que pour une fois, je voulais faire un brevet à ma vitesse et que s'il y avait du monde qui embarquait avec moi, ça serait plus encourageant.

Samedi matin, suite à un manque de sommeil de la veille et quelques bouteilles de vino, le réveil a été pénible. Tellement que pour la première fois, j'ai pensé déclarer forfait. Ben voyons Martin ! Tu as dit que tu y allais, go! go! go! lève ton cul et prépare-toi. C'est donc difficilement que j'ai fait comme à l'habitude dans mes préparations, j'ai mangé deux muffins anglais (beurre d'arachide et confiture), café, jus d'orange et HOP!! dans la voiture.

Il est 5h45, lorsque j'arriverai au lieu de départ. J'hésite quelque peu avant de descendre de la voiture, cherche une dernière stratégie afin de ne pas le faire, car je me sens vraiment endormi et j'ai un mal de tête énorme. Je pourrais dire que j'ai oublié mes souliers de vélo, mon casque ou tout autre équipement essentiel pour faire ce brevet de 300 km. Honnêtement, je ne suis pas très confortable avec le fait de devoir mentir. Donc, je sors de ma voiture et je vais retrouver Jean Robert qui prend les inscriptions. Je lui dis que j'ai bien essayé de tout annuler, mais que je m'en sentais incapable. Comme si quelque chose me disait que je ne devais pas rater ce brevet.

 

Photo de départ, nous serons seulement 8 à y prendre part, dont trois que je ne connais pas. Dans l'orde habituel (gauche à droite);

-Robert Gagnon
-Catherine Perman
-Trevor Browne
-Jim Angelillo
-Sylvain Narbonne
-Martin Bergeron (moi)
-Olivier Januario
-Jean-François Boileau



Jean Robert n'y participera pas, puisqu'il a une réunion familiale importante.  Il ne veut sûrement pas être déshérité.....lol.  Il nous donne le Go à 6h02 et personne ne bouge.  Moi qui n'ai toujours pas le goût de faire ce brevet, décolle le premier sans rouler trop vite, question de me réchauffer un peu, car c'est quand même un peu frisquet et j'ai oublié mes manchons (j'aurais du retourner chez moi....lol).  Je roule à 25 km/h et tout le monde reste derrière moi.  J'augmente la vitesse tranquillement jusqu'à 34-35 km/h et tout le monde me suit sans trop de problème.  Nous avons un bon vent de dos, et je me dis qu'on est mieux d'en profiter et d'aller le plus rapidement possible sans se brûler car au retour on souffrira avec ce vent.  Robert Gagnon qui en est à son premier brevet en carrière, nous tire un peu à plus de 40 km/h.  Jean-françois me regarde et me dit que si nous roulons trop longtemps à cette vitesse, on ne pourra pas finir ce brevet.  Nous sommes cinq, Catherine, Trevor et Olivier n'ont pas suivi ce rythme accéléré.  Nous arriverons au premier contrôle de St-Césaire à 7h35.  Sur le coup, je n'ai pas remarqué, mais à présent que je regarde ma carte de route, je remarque qu'il y a un temps minimum et un temps maximum pour chaque contrôle.  Celui de ce contrôle est 7:37h à 9:45h.  Nous sommes donc arrivés 2 minutes avant le minimum, c'est la première fois que ça m'arrive, et j'espère que le brevet sera homologué quand même.  Je m'en remets à Jean Robert pour faire un huit avec le cinq de 7h35, afin qu'il soit bon.......petite triche ici, mais on aurait juste du jaser ou respirer deux minutes avant de faire initialiser le passage.  C'est la première fois que ça m'arrive.

Petite pause pour remplir nos bouteilles et grignoter un peu.  Nous continuons donc à cinq en se disant qu'il faudrait ralentir un peu, car les bosses s'en viennent, mais personne ne semble vouloir ralentir.  Les premières côtes arrivent un peu passé Granby et nous sommes tellement concentrés à grimper la côte que nous oublions de tourner sur le chemin Saxby.  J-F attend qu'on arrive au sommet pour nous dire qu'il faillait tourner à droite sur saxby.  Demi-tour, on descend et on remonte saxby vers Bromont.  C'est à partir de ce moment que s'éloigneront Jim et Sylvain. Ils nous rejoindront au contrôle du Lac-Brome/Knowlton,9h51, 26 minutes après le minimum requis.  Probablement qu'on serait arrivés limite si on avait pas pris notre petit détour de côtes.  Sylvain et Jim nous rejoindront au moment de notre départ.  Sylvain ne prendra que deux minutes et embarque avec nous pour ne pas perdre le rythme car il voudrait arriver pour 18h00 maximum.  

Nous sommes maintenant quatre, et nous gardons toujours la même vitesse. À un moment donné, je regarde derrière et je ne vois plus Robert.  Pourtant, il était vraiment rapide sur le plat.  Je suggère à Sylvain et J-F de l'attendre puisqu'il pourrait être utile pour affronter le vent au retour.  Cinq minutes plus tard il nous rejoindra, nous sommes présentement à Mansonville avant de tourner sur le chemin de la vallée Missisquoi.  Nous repartons, et au moment de tourner sur Missisquoi, nous perdons Sylvain, qui semble s'endormir quelque peu.  Un peu avant de grimper la Scenic road, je vois Robert  au loin qui me fait signe de ne pas l'attendre et de monter avec Jean-François.  Tout les deux commençons à avoir mal dans les jambes, mais nous grimpons la Scenic road assez rapidement tout de même et avons juste hâte de la redescendre de l'autre côté.  Chemin Ingells et le long faut plat montant qui nous mènera au IGA de Sutton, presqu'au même instant, Robert arrive derrière nous.  Quoi ??? impossible que tu aies pris le même chemin, on n'a pas lâché et tu étais très loin derrière, mais c'est quoi ton raccourcis ??

Peu importe, nous sommes dû pour une pause lunch d'au moins 40 minutes.  Il est 12h26, soit 1h05 après le minimum.  Un peu avant notre départ, Sylvain et Jim arrive pour leur pause aussi.  Cette fois, ils ne viendront pas avec nous.  

À partir de ce moment, nous aurons un vent très très puissant, soit de face ou de côté.  Nous resterons trois à nous mettre en formation pour nous couper du vent.  Un peu comme le fond les oiseaux migrateurs, soit une file indienne, soit en diagonal gauche ou droite.  Ce vent commence à nous épuiser assurément.  Nous prendrons justement une pause à Dunham au dépanneur en face de l'église.  Un autre 4 Litres d'eau va y passer et même un Mr.Freeze pour refroidir la machine et prendre un peu de sucre en même temps.

Nous repartons un peu pas mal écoeurer de ce vent de merde, mais en essayant de pousser toujours au maximum.  C'est avec un gros 25 km/h que nous atteindrons le contrôle de St-Césaire à 16h43, soit 2h43 plus tard que le mimimum prévu.  Un bon Coka-Cola dans sa canette superslim, nous prendrons, afin de reprendre un peu d'énergie.

Le reste du parcours se fera sur la 112 et nous aurons la tornade en pleine face, et même que le gros nuage gris foncé semble se diriger droit sur nous pour nous mouiller un peu.  Du vent et de la pluie ce n'est pas vraiment agréable, ça pince un peu.  J'ai même de la misère à rouler 20 km/h.  J'ai essayé de prendre un photo du vent en même temps que rouler, j'espère que vous le voyez.

C'est donc à 18h50 que le dernier temps sera inscrit sur mon carnet.  Soit 3h25 après le minimum.  Un bon lait au chocolat remplit de protéine avec un chips et une bar de crème glacée (c'est santé le vélo...lol) seront ma récompense pour avoir fait 300 km en 12h50 minutes.  Un dernier cliché pour la finale et nous repartons à 19h10 très calme et très zen en direction du point de départ.

Finalement, je n'aurai pas eu de nouvelle de Catherine, Trevor et Olivier.  J'ai lu sur le site du CVRM qu'Olivier nous avait rejoint, mais je crois qu'il s'est trompé car nous on a pas vu personne d'autre.   

Merci les gars, c'était la première fois que je roulais avec vous, et j'espère le faire pour d'autres brevets avec vous.  Vous êtes de très bons cyclistes.

Nous n'avons pas réussi à le faire en 12 heures, à cause de notre ami Éole, mais ce n'est que partie remise.











mercredi 2 juillet 2014

Deux semaines de retard.

Vélo de la sortie:   Synapse et Marinoni

                                         60,0 km (Sprint de côtes)                                 
19,8 km (Les commissions)
Kilométrage annuel raquette:30,44 km
Kilométrage annuel vélo:4054,44 km



Voyons Martin ! Que se passe-t-il avec ton blogue? Ça fait déjà deux semaines que tu n'y mets plus rien, t'es pas écoeuré du vélo j'espère ?

Ce sont des questions que je ne peux malheureusement pas répondre, sauf pour la dernière.  JAMAIS je ne me lasserai du vélo.  Je n'ai tout simplement pas pris le temps qu'il fallait pour l'écrire.  Je dois maintenant faire du rattrapage et faire un résumé de ces deux semaines.  Oufff !! c'est quand même neuf fois où j'ai pris mon vélo soit seul, avec ma femme, avec mes enfants, avec un Gringos (Sylvain Grenier) où même avec un Bizarrien (île Bizard).  Je vais essayer, dans le meilleur de mes souvenirs, de vous en faire le récit.


   Première: 60,0 km (Sprint de côtes)
J'ai décidé par un superbe après-midi après m'être débarrassé de mes corvées du lundi, c'est à dire, une fois que ma pelouse fut coupée et l'épicerie achetée, d'aller faire un petit 60 km avant de revenir pour préparer le souper.  Quand même de bons résultats pour avoir fini avec une moyenne de 31,2 km/h dans les côtes vallonneuses de St-Joseph-du-lac.  J'étais avec le Cannondale Synapse en plastique.

  Deuxième:   19,8 km (Commission):
Nous devons aller faire du camping (tente-roulotte) au Lac St-Jean (Alma) à partir de vendredi pendant cinq jours et nous sommes en plein préparatif.  La lumière arrière droit de la roulotte est complètement détruite suite à un petit accrochage l'an dernier. Je décide donc de prendre le Marinoni pour aller faire l'achat d'une lumière dans un centre de roulotte.  Je récolterai qu'un petit 19,8 km  à une vitesse moyenne de  25,9 km/h.  De toute façon, je 
dois être bien reposer pour faire la distance en voiture qui nous sépare du Lac St-Jean.

Troisième: 211,8 km(Lac des là là avec Gringos).
  Après avoir passé une bonne partie de la journée à rouler en voiture pour me rendre à Alma et nous installer pour passer un merveilleux séjour de camping complètement relaxant, je décidai de prendre mon samedi complètement off, et de m'amuser un peu avec les filles et d'essayer de partir un feu de camp avec leur bois qui était encore vert.  C'est donc dimanche que j'avais donné rendez-vous à Sylvain Grenier (Gringos sur Vélocia.ca), qui habite maintenant au Saguenay, à venir faire le tour du Lac Saint-Jean avec moi.  Sylvain est un cycliste redoutable, très rapide et qui a des projets de randonnées de vélo un peu fou, comme son ultra-défi qui en sera à sa première édition cette année.  L'ultra-défi, c'est 1000 km qui doivent être fait en maximum 65 heures.  Si ce n'était pas de devoir manquer des jours de travail, je crois que je le ferais bien.  Tout les détails vous sont indiqués sur ce lien: .Ultra-défi et ça vaut la peine de regarder ce vidéo très bien réalisé.  Il faut dire que sylvain est monteur vidéo dans la vie.  


Je disais donc, que dimanche matin 8h30, j'avais donné rendez-vous à Gringos pour faire le tour du lac.  Sylvain m'a confirmé que faire ce tour prenait environ 8h00 gros max.  Nous le ferons dans le sens horaire.  Donc, de 8h30 à 16h30, je serai revenu pour le soupé.  C'est donc à 8h45 que nous partirons, car Gringos a prit le temps d'ouvrir d'avance tous ses sachets de jujubes et de bar d'énergie car impossible pour lui en roulant de les ouvrir me dit-il.  Il me précise aussi qu'il s'est couché à 3h00 am parce qu'il avait un party la veille.  On partira mollo pour commencer ( 32-33 km/h)......lol.  De ce temps-ci, à chaque fois qu'on me dit de rouler mollo, c'est environ à cette vitesse que je roule.  Sylvain suit sans problème et nous nous échangeons la position de tête à tour de rôle pour nous couper du petit vent présent.  2 heures plus tard, nous arrivons à Roberval kilomètre 66 avec une moyenne de 33km/h.  C'est très rapide et sylvain doit prendre une pause car il commence à sentir des signes de bunkage.  Ouin.... c'était sûrement pas l'idée du siècle de sortir la veille et de rentrer saoul ;)  Sylvain en profitera pour essayer d'ajuster son pédalier qui est en train de se défaire et sa pédale qui fait un quick quick un peu fatiguant.  Je crois que j'ai fini la ride avec un acouphène de sont quick quick. 


 Un chocolat au lait, une bouteille d'eau et une snickers plus tard, nous repartons avec un peu plus d'enrergie.  Sylvain passe ton temps à me dire qu'on est pas obligé de rouler à 34 km/h le vent dans la face, mais je me sens en pleine forme.  Je fais remarquer à Gringos de la roue arrière de son Willier est voilée.  À tour de rôle nous échangeons le vent jusqu'à St-Félicien où nous prendrons la friche qui nous évite d'aller virer jusqu'à Normandin et Albanel pour rien.   À partir de ce moment, nous aurons vraiment le vent de face et Sylvain ne prendra plus de relais.  Je le tire donc à 34 km/h pendant les 30 prochains kilomètres qui nous amènerons à une pause dîner à Dolbeau-Mistassini.  Arrivé au Tim Horton de Dolbeau, un rayon de sa roue semble vouloir s'échapper, le repas sera bienvenu et Sylvain twistera son rayon autour d'un autre.  


40 minutes plus tard, nous repartons tout frais et Sylvain me dit qu'il y a un joli segment Strava de 9 km à Saint-Jeanne-D'Arc qu'il aimerait bien avoir le KOM (King of the Mountain), même s'il n'y a pas de montagne....lol.  La moyenne de Kom étant de 34,4 km/h, nous avons juste à rouler plus vite que ça pendant 9 km et le tour est joué.  Accroche-toi Gringos, ça va rouler..... je finirai le segment avec une moyenne de 36,8 km/h et Sylvain avec 36,1 km/h.  Il m'a tiré que sur 400 mètres de long.  WOW !!! mon premier KOM.  C'est juste plate qu'il soit à 700 km de chez moi, je ne pourrai pas le défendre bien souvent....lol. 

Petite pause à Sainte-Monique où nous commençons à sentir la chaleur qui est vraiment élevé et Sylvain ne se sent plus capable de grimper les petites côtes telle que Gringos aurait été capable.  Peut-être qu'avec l'âge Sylvain il ne faudrait plus que tu sortes si tard le soir.  Je l'entends donc au sommet de chaque petite bosse en espérant qu'il retrouve un peu de force suite à la barre d'énergie qu'il vient de se 
mettre derrière la cravate.  C'est effectivement ce qui arrivera, dans les 10 derniers kilomètres, il sera très rapide, et j'aurai quelquefois beaucoup de travail à faire pour le suivre.  Merci beaucoup Sylvain pour cette ride,  je sais que la prochaine fois tu seras capable de me faire souffrir comme il le faut.



Quatrième: 30,4 km (balade avec ma femme).

 Le lendemain, ma femme voulait faire du vélo avec moi pour me faire plaisir.  Bien entendu que j'étais pour aller à sa vitesse, n'allez pas croire que je partirais droit devant sans l'attendre et l'encourager.  C'est donc, dans la jolie piste cyclable à partir de Dame-en-terre (Alma) que nous roulons presque main dans la main (ben non, Nadine tient sont guidon bien ferme).  La piste est quelque peu vallonnée et je dois quelquefois la pousser dans le dos afin qu'elle puisse arriver au sommet sans mettre le pied au sol.  Nous ferons un beau 30,4 km allez-retour

Cinquième: 41,5 km (sprint Alma) 
Suite à la petite balade de 30 km avec ma femme, je décidai de refaire le trajet et même un peu plus.  La chaleur était de plus en plus haute, mais aucune importance, puisque je voulais faire du vélo et m'épuiser justement.  Je me suis rendu jusqu'à Saint-Gédéon où ils fêtent leur 150e anniversaire de naissance.  À mon arrivé au camping, j'irai rejoindre les enfants à la piscine pour refroidir la machine.

Sixième: 7,5 km (Crème molle avec les enfants)
 Cette distance est celle qui nous séparent de la meilleure crèmerie du monde et l'été, nous aimons bien y aller avec les enfants.  C'est sûr que les filles avec leur vélo plus petit n'arrive pas à rouler très vite, mais pour eux, c'est quand même très bien d'avoir une moyenne de 15 km/h.

Septième: 82,9km (Côtes molo)
 Samedi 28 juin, j'ai le goût d'aller rouler, mais je ne veux pas trop m'épuiser car demain je vais rouler avec Robert pour un 160 km minimum et il semble prendre ça bien au sérieux.  Ayant travaillé toute la nuit, je me dis que deux heures de vélo molo seront suffisant.  Malheureusement, dès que j'embarque sur mon Synapse le mot molo s'efface de mon vocabulaire.  Je roulerai donc 2h43 pour un 83 km avec 730 mètres d'ascension avec une moyenne de 30,6 km/h.  Petite pause au verger Lafrance et je rentre à la maison.  Baignade, souper et ciné-parc finiront ma journée vers 02h30 am.  Je dois me lever à 06h30 am pour rejoindre Robert.  Je crois que cette fois c'est moi qui va goûter à la médecine de Gringos.

Huitième: 163,0km (hawksbery aller-retour)
  Bip ! bip! bip!  Je me lève, déjeune, m'habille et je pars tranquillement (remarqué que je n'ai pas écris molo.....lol) car je me sens vraiment encore endormi.  J'espère que Robert se sentira parreil (voyons Martin!! Robert s'est sûrement coucher à 20h00 la veille...lol).  Surprise, j'arrive avant lui au barrage.  C'est le traversier qui le retardera un peu.

Go! Robert, on part.  Nous commençons par rouler dans nos vallons habituels et notre premier petit arrêt sera à Sainte-Hermas pour remplir nos bouteilles d'eau et manger un petit muffin de riz et chocolat que Robert nous a préparé.  Mmmmm!!! Dé-li-ci-eux !!  Nous sommes environ au 1/4 du trajet et le soleil nous chauffe déjà la couenne.  Nous roulons entre 34 et 39 km/h, nous sommes supposés avoir un vent de face, mais je crois qu'il a décidé de venir à Hawksbery avec nous.  Petit arrêt photo au Barrage de Carillon, celui même qui décide si il y aura une cru des eaux chez moi au printemps.

Arrivé à Hawksbery, nous décidons de prendre une pause lunch, même s'il n'est que 9h45.  À l'instant même où nous arrivons au Tim Horton, un autre cycliste viendra y prendre un café.  OUI OUI, un café même s'il fait mille degrés à l'extérieur.  Albert (l'ontarien au café), me demande s'il peut rouler avec nous pour un petit moment.  Je lui réponds dans mon meilleur anglais qu'il n'y a aucun problème s'il est capable de suivre la cadence entre 34-38 km/h.  Il nous dit qu'il connait les règles, que s'il ne peut suivre, il va nous laisser aller. Nous repartons, le ventre bien plein, à un rythme MOLO.......lol.  On s'échange les relais en restant environs 3-4 km à l'avant sauf Albert qui lui reste peut-être qu'un kilomètre.  On lui pardonne, il a aussi un petit surpoids à traîner.  Depuis que je fais du vélo, lorsque je roule avec du monde ou en peleton, j'ai toujours laissé mes relais en sortant vers la gauche.  C'est à dire que si je veux aller me reposer à l'arrière du groupe, je n'ai qu'à indiquer par un signe de la main à mon poursuivant que je vais lui laisser la place, me déporter vers la gauche tranquillement et de me laisser descendre jusqu'à l'arrière.  C'est de cette façon qu'on me l'a enseigné et que la plupart des cyclistes que je connais font mais pas Albert.  Peut-être parce qu'il est Ontarien, mais lui il sort vers la droite.  Robert et moi on sait regarder un peu surpris, car nous avions tout les deux auparavant sortie vers la gauche.  C'est pas grave, on lui pardonne il est Ontarien......lol

Il nous quitte à St-Eugène, lui allant vers Vankleek Hill et nous vers Hudson.  Il prend le temps de nous remercier d'avoir roulé si vite, c'est vraiment grisant, mais il retournera plus lentement.  Pour notre part nous ne ralentirons pas trop trop.  Même si la chaleur commence à être infernale, je vais quand même très bien.  Seulement de petites crampes au pied gauche du à la chaleur, mon pied semble enflé quelque peu.  Robert, lui semble vraiment souffrir de cette chaleur.  Il prendra même le temps de se verser une bouteille d'eau sur la tête pour refroidir la machine.

En arrivant au traversier à Hudson, il y a une file monstre de voiture qui attendent de traverser.  Par chance, les vélos peuvent passer devant tout le monde.  Nous en profiterons, afin de prendre un peu de cette brise qu'offre le voyage en traversier.  De l'autre côté de la rive, nous emprunterons la piste cyclable d'Oka pour revenir à notre point de départ.  Beaucoup de cyclistes famillials sur cette piste, nous feront ralentir quelque peu, au grand plaisir de Robert.....lol

Ce fut un beau 163 km très rapide qui sera la deuxième plus longue ride pour Robert.  Bravo l'ami, tu es prêt pour un Brevet 200.

Neuvième: 5,7km (vélo-piscine).
Lundi, les enfants sont partis à la piscine et j'avais promis de les rejoindre en vélo.  J'ai sorti le pignon fixe pour prendre ça plus relax avec un autre genre de plaisir.  Ce n'ai pas une grande distance, c'était juste pour dire que j'ai pris mon vélo au lieu de la voiture pour me rendre à la piscine.

Alors voilà ce que deux semaines de retard de blogue.  Prochainement, un 300km, un autre 600km,  la traverse des hautes-gorges, un Qc-Halifax (1000km) etc.....