mardi 17 mai 2016

La Flèche brisée 2016

C'est toujours un peu difficile de faire un récit sur une aventure qui est incomplète ou plutôt qui a dû avorter.  Laissez-moi vous expliquer comment tout ça a commencé.

Il y a environ un mois, Philippe Lebeuf  nous demandait s'il y avait des intéressés pour participer à une Flèche du CVRM.  Une flèche Vélocio est une épreuve par équipe de 24h d’une distance d’au moins 360km. L’épreuve se déroule comme un brevet à la différence que chaque équipe planifie son propre parcours.  Donc, Philippe nous propose un trajet de 425 Km qui nous fait aller à Victoriaville en passant par Granby et revenir par Sorel.  Nous serons 5 à bien vouloir participer à cette flèche.  Deux semaines plus tard, nous nous sommes rencontré autour d'une bonne bière pour en jaser et samedi le 14 mai, avait lieu le départ pour 8h00 am et un retour prévu pour 8h00 am le dimanche.

Le mardi précédant, je dois leurs demander s'il est possible de mettre le départ pour midi, car j'ai un important meeting syndical, et je dois y assister.  De concert, les 4 accepteront pour me rendre service.

Le jeudi précédant le jour J, je fais la préparation de mon vélo et de tout ce que je dois apporter en cas de mauvaise température et je me rends compte que ma roue avant, qui va me servir de dynamo pour ma lumière avant et arrière, est légèrement voilé.  Merde la panique s'installe.  Je teste la puissance de Facebook en laissant un message de crie d"alarme, j'ai besoin d'une réparation RUSH.  Après plusieurs appels chez des vélocistes tous occupés les uns des autres, je me retrouve avec deux choix: j'emprunte la même roue d'un ami (Marc Bisaillon) ou je la fais réparer par Jim Angelilo qui va faire la flèche avec nous.  La seconde option sera choisi car aillant peur qu'il arrive quelque chose à la roue de Marc, je préfère utiliser la mienne.

J'arrive donc pour 11h30 en face de la maison des cyclistes, lieux de notre départ.  En quelques minutes seulement nous nous retrouvons les cinq à attendre qu'il soit midi.  J'en profite pour prendre des photos des autres participant ainsi qu'une photo de groupe qui sera prise par une femme qui était en train de faire son jogging.

Martin Doyon, dit le requin, ici a testé les bixis, se demandant sûrement s'il serait capable de faire la distance avec ce vélo.  Mais, étant donné, qu'il a des vitesses (3), Martin ne le choisira pas.  Il préfère faire la distance  en pignon fixe qu'il a fabriqué lui-même. Martin est dans le monde du vélo une référence, un collectionneur (de vélo et de vényle).  D'ailleurs, il a ce vélo à vendre.

Philippe Lebeuf dit le boeuf désossé (il n'a pas de "O" dans son nom), sera notre capitaine car c'est lui qui a commandé et organisé cette flèche.  Roulant sur un Marinoni Piuma qu'il a adapté (lumière dynamo, garde-boue, support de sac Carradice) pour faire cette longue distance.  Il est parti de Laval en vélo, il a donc déjà 21 km dans les jambes.
Jim Angélilo, dit l'ange italien (qui n'a rien d'italien), celui qui a réparé ma roue avant dans un calme olympien pendant que son fils lui tournait autour pour tenter de le déconcentrer.  Roulera sur un vélo qu'il s'est fabriqué lui même de toute pièce et qui n'a pas encore eu le temps de peindre.  Une parfaite randonneuse  qui avale les kilomètres sans bronchée.  Jim est un grand silencieux, ne dit jamais un mot plus haut que l'autre et ne veux surtout pas déranger.  C'est assez facile de bien s'entendre avec lui.

Et Carl Morin, dit le CHAT, qui court autant qu'il fait du vélo, lui aussi roulera un pignon fixe qu'il a fabriqué en même temps que celui de Martin D.  Grand philosophe, il nous amène souvent à penser autrement.  Carl est celui qui a une force mentale très puissante, car il a déjà réussi à faire le Paris-Brest-Paris (1200 km) en pignon fixe.




Nous partons donc sourire au lèvre, soleil bien chaud et Éole qui dort encore.  On traverse le pont Jacques-Cartier après avoir marché au côté de nos vélos pendant quelques mètres car ils font quelques réparations.  Toujours en suivant la piste cyclable,  Carl nous propose de faire le trajet en sens anti-horaire, nous devons donc emprunter le colimaçon qui traverse la 116.  Il est facile de suivre ce trajet, car on ne fait que suivre la piste cyclable qui nous dirige vers Chambly.  Par la suite, on filera sur la 112 jusqu'à St-Césaire en détournant dans Marieville car le requin est un peu nostalgique j'imagine.  On prendra notre première pause au dépanneur de St-Césaire.  Mais, où est donc rendu Carl ?  Il n'est plus avec nous et je pars à plus de 35-38 km/h bien chargé à sa recherche, pour voir ou il en est rendu.  Je roule pendant plus de 3 km et je ne le vois pas, donc demi-tour et je retourne prendre une petite pause avec les autres.

C'est donc sans Carl, qui n'avait probablement pas assez de kilomètres en 2016 dans les jambes pour ce genre d'épreuve en fixe de surcroît.  Dans un silence de moine, nous continuons jusqu'à Granby et Martin devra y remplir sa seule gourde, car son fixe n'a qu'un seul porte gourde.  Il devra économiser son eau tout au long du trajet, donc probablement de grosse perte d'énergie.

 La traversée de la campagnarde qui relie le Parc National de la Yamaska à Roxton Falls gagnerait en popularité si elle était recouverte de bitume, mais l'endroit est quand même très jolie et calme.  Par contre, comme tout chemin de gravier, ça gruge pas mal de notre énergie.  Martin et moi observons l'envole d'un canard à tête verte, qui décolle à notre vitesse de vélo.

Courte pause et selfi sur le petit pont qui nous permet d'admirer la très peu profonde rivière.



À Roxton Falls, nous arrêtons dans une petit épicerie pour se fabriquer chacun un petit souper et on en profite pour se mettre un peu de linge chaud, car la température commence à baiser tranquillement. Martin D. commence à avoir des crampes aux jambes, moi j'ai un début de mal au pied droit sans savoir pourquoi,  Philippe et Jim semblent encore tout frais. Pour ma part, je me mets un peu de crème chauffante sur les jambes et j'enfile mes legs warmers en plus.  On repart et quelques minutes suffiront pour me sentir en pleine canicule.  L'activation des muscles de mes jambes crée une chaleur extrême très inconfortable et je dois abaisser mes legs warmers, car j'ai chaud.

On continu et nous rencontrons de long faux plat jusqu'à Richmond.  Le ciel est vraiment menaçant et nous recevons depuis quelque temps de petites gouttes qui nous tombent sur la tête, et voyant le ciel noir de nuage, je décide de mettre mon imperméable et d'ouvrir les côtés et de remonter les manches pour ne pas trop suer pour rien temps et aussi longtemps qu'il ne pleut pas vraiment fort.  Martin D. qui ne voit pas l'intérêt pour le moment d'enfiler son imper qui imper pas, part devant nous car une bonne côte se pointe le bout du nez car étant donné qu'il est en fixe, il sait qu'il devra travailler dur.  Jim et Philippe m'imiteront en enfilant l'imper.  Rapidement, je pars à la rescousse du requin, que je rattraperai sans trop de difficulté.  Par contre, les deux autres semblent loin derrière.  Après la montée, vient la descente.  Facile pour moi, je n'ai qu'à me laisser descendre.  Par contre, notre amateur de Frank Zappa, doit pédaler sans arrêt et à très grande vitesse, il sautille sur ça selle et il commence à avoir mal au.....

Danville sera un arrêt de début de remise en question.  Autour d'une crème molle et d'un V-8 nous discutons sur le brevet de façon général.  Je vois que Martin ne répond plus depuis un moment, il s'est endormit assis sur le bord du trottoir, il est vraiment fatigué.  Pour ma part, je commence à avoir froid, je sais que la pluie sera difficile et la fatigue fait son oeuvre dû au switch d'horaire jour-nuit.


On repart, mais les jambes sont lourdes pour tout le monde et on se dit que Victoriaville sera un arrêt d'au moins deux heures.  Un gros repos est nécessaire pour tout le monde.

Un Tim Horton nous apparaîtra et sans poser de question, je me dirige droit dessus.  Un bonne soupe pour tout le monde pendant que Martin D. se cherche un lift pour retourner à Montréal.  Il vient de nous annoncer qu'il abandonne, qu'il a mal partout.  Sans hésiter, je lui dis que moi aussi j'abandonne, je suis écoeuré en TA...
Les règlements sont claires, il doit y avoir au moins 3 personnes de l'équipe qui doivent finir le trajet.  Ils ne sont plus que deux (Phil et Jim) et je vois qu'ils sont un peu déçu.  Pendant que je cherche une façon de revenir à Montréal, une forte pluie et de fort vent se bousculent à l'extérieur.  Leur décision sera alors plus facile à prendre.  J'appelle ma femme, car elle m'avait dit avant de partir que s'il y avait quelque chose elle viendrait me chercher.  Il est présentement 23h00, il est trop tard pour elle, mais si je me trouve un endroit pour dormir, elle viendra nous chercher demain.  Et soudain, je pense à mon père qui lui serait sûrement partant pour venir nous chercher les quatre.

Effectivement, vers 01h15 mon très gentil papa est venu chercher sont garçon de 40 ans à Victoriaville avec ses amis.  Dans la remorque "trailer", on empile les vélos et on les attache sous la  pluie qui ne lâche pas. Dans la voiture, on est bien au sec pendant qu'il tombe presque des clous.  Il fait 8 degrés à l'extérieur et ça continue de baisser.  Les 20$ par cyclistes que nous laisseront à mon père seront sans aucun doute le meilleur investissement que nous aurons eu de la journée.  Il aura même la gentillesse d'aller reconduire chacun d'eux directement au pied de leur domicile.  Encore un fois un énorme MERCI à mon papa de notre pars.

Voilà, je me coucherai vers 5h00 du matin après une bonne douche et plein de remise en question sur la pertinence des brevets et sur le plaisir que je peux en retirer.  Certains me demanderont pourquoi je fais ce genre de vélo ?  Je leur répondrai que c'est pour vous écrire de merveilleux récit..... tant que j'en aurai du plaisir bien entendu. et dans ces conditions-là, je n'en avais pas du tout.

En me réveillant vers midi, je regarde dehors, ne pleut presque pas, mais un vent avec de fortes rafales et un froid extrême, il neige à certain endroit.  Un sourire m'apparait au visage et je me dis que j'ai bien fait d'abandonner, sinon qui sait si je ne me serais pas retrouvé à l'hôpital.

Bonne semaine.



mercredi 11 mai 2016

Première semaine de MAI

La semaine dernière, il faisait froid, très froid.  C'est pourquoi j'ai attendu qu'il fasse un peu plus chaud.  Ça me fais un peu bizzard de dire ça, moi qui le mois dernier était prêt à faire du vélo 12 mois par année.  Je m'étais même magasiné un nouveau vélo qui répondait à tous mes critères de sélection.  Malheureusement, après avoir donné un dépôt de 300$ à la compagnie, ils m'ont dit, deux semaines plus tard, que la grandeur que j'avais besoin n'était plus disponible et ils l'ont cherché partout.  Bien entendu ils m'ont remboursé et m'ont dit;  "bonne chance le grand". Donc, comme j'avais quand même mon fixe qui peut très bien servir durant l'été pour ce genre de trajet, je me suis dit que le prochain achat pouvait très bien attendre.

Je disais donc qu'il a fait très froid la semaine dernière, j'ai été vraiment moumoune et j'ai attendu qu'il fasse un peu plus chaud.  En faite, ce n'est pas que la chaleur qui m'empêche de faire du vélo-boulot tous les jours, c'est aussi à cause de la fatigue, du manque d'énergie que j'ai le matin en finissant de travailler.  Donc, je vais plutôt y aller selon l'énergie du moment.  Le jeudi, j'avais reçu l'invitation d'aller prendre une bière à L'AMER À BOIRE avec les amis des Jambes d'acier avec qui je devrai faire la FLÈCHE qui devra être d'une durée de 24 heures et 425 km.

C'est donc par une très belle journée chaude que jeudi dernier, j'ai été rejoindre mes comparses afin de discuter de tout et de rien, mais surtout de vélo et de la flèche.  Certains le feront en pignon fixe et d'autres comme moi le feront en vélo de route.
J'y reviendrai éventuellement avec un récit de cette flèche.

Voir TRAJET pour la bière.

Le lendemain matin, après 10 heures de travail, je devais donc revenir chez moi, mais comme il faisait vraiment beau et chaud, j'ai décidé de faire un petit détour avant de rentrer faire une petite sieste d'après-midi.  Ce détour consistait à faire 50 km de plus que les 31 km habituels qui conduisent chez moi.  J'enfourche donc mon vélo vers 9h15 et je me rends direction Vieux-Port, je croise différents travailleurs qui font du vélo-boulot avec sacoche sur le côté du vélo.  Je dois ensuite traverser les 14 km de la piste du canal Lachine.  Plus je m'éloigne du centre-ville, moins il y a de cyclistes sur la piste.  Rendu à Dorval, je joue à saute mouton avec un autobus qui est fort patient avec moi.  Je le laisserai filer à Beaconsfield car mes yeux ont été détourner par cette superbe murale qui longe une épicerie.

Baie-d'Urfé, Lakeshore, Sainte-Anne-de-Bellevue, j'arrive maintenant côté nord de cette grande île, qui est beaucoup plus vallonnée et beaucoup de cyclistes y viennent ce faire les jambes. À Sainte-Geneviève je tourne à gauche afin de prendre le pont qui me mène sur l'île-Bizard et rendre visite à mon ami Robert Servranckx, et je dois arriver avant qu'il sorte faire sa petite tournée sur son île.  Je pensais qu'il partait pour midi, mais lorsque j'arrive chez lui, sa femme me dit que je l'ai manqué de peu, qu'il vient tout juste de partir.  Pas le temps d'enlever mon casque, je repars à toute vitesse (pas le choix j'en ai qu'une) en espérant rejoindre Robert (qui lui a toutes ses vitesses) et je file d'instinct sur la route que je crois qu'il prendra.  Il est juste devant moi (je le saurai plus tard en regardant le survol de mon trajet), mais je ne le vois pas du tout.  Arrive au bout sur bord du Lac et j'ai le choix entre gauche ou droite.  Je choisi gauche et gruge quelques secondes, mais encore une fois rendu au bout, je ne le vois toujours pas.  Dommage, car je n'ai pas encore roulé avec lui cette année.  Fais demi-tour et retourne au traversier qui me traverse (moyennant 1.50$) sur mon île à moi.

 Tranquillement et épuisé je ferai les derniers kilomètres sans forcer.  Je prendrai même le temps de photographier ce mur que je vois souvent.

  Voir TRAJET



SAMEDI le 7 mai, il y avait un brevet 300 avec le club des Randonneurs de Montréal, mais malheureusement je ne pouvais y prendre part car c'était aussi la fête de mon filleul qui a eu 6 ans.  Donc, pour quand même faire un peu de vélo, j'ai décidé de partir du Camping de Rigaud et de me rendre à Saint-Luc chez ma soeur.  Bien entendu, j'aurais pu faire court, mais je voulais faire au moins 200 km.  J'ai demandé à Marc-André Latour qui vient de cette région, s'il  voulait bien me créer un jolie trajet bien tranquille, sans trop de trafic et en même temps, venir faire quelques kilomètres avec moi.  C'est donc avec plaisir qu'il m'a créé un beau trajet que je nommerai LES FRONTIÈRES.

On commence donc cette journée à 8h00 du matin avec la montée Saint-Georges, qui dur environ 10 km.  Tout les deux on est déjà pas mal essoufflé, causé par le manque de réchauffement....
On ira rejoindre rapidement le village de Très-Saint-Rédempteur et Sainte-Justine-de-Newton.  Curieusement, lorsqu'on regarde à l'horizon, on a l'impression qu'on voit un lac ou une rivière, mais ce n'est que le ciel et les nuages.  L'effet est à s'y m'éprendre.

On continue sans trop de relâche et en triment difficilement avec le vent dans Saint-Polycarpe et Coteau-du-Lac.  Petit arrêt rapidement pour que je puisse changer l'eau de mes bouteilles, car je les avais rempli avec l'eau du camping, mais à chaque fois que j'en prends, j'ai l'impression que je vais être malade, donc pour 1.50$ je peux remplir mes deux bouteilles d'une très bonne eau.

Nous traversons les îles qui nous amènent directement à Salaberry-de-Valleyfeild et Saint-Stanislas-de-Kostka.  Oui oui, ce sont des noms de village avec autant de lettre que le nombre de population je vous l'accorde.  Mais l'avantage c'est que très peu de véhicules y passent.  C'est exactement là que Marc-André va faire demi-tour et rentrer chez lui.  On est rendu au kilomètre 83,il finira sa journée avec 135.4 km.  Merci beaucoup Marc-André pour cette magnifique compagnie.

À partir de ce moment, je me retrouve seul comme un grand.  Le soleil est sublime et la journée aussi.  Je me dirige donc vers les douanes Américaines sans les traverser après avoir longer les frontières Ontariennes.  Petite pause pour le cliché de pont entre Huntingdon et Ormstown.




 Rendu à Franklin, je prends une pause dîner (sandwich de dinde) au dépanneur Amigos juste avant de grimper la montée Stevenson, qui a un bon pourcentage de dénivelé, qui me mènera au chemin de Covey hill.  Avec un vend fort de côté, je descends cette côte à 70 km/h juste avant d'arriver sur ce que je nomme les brises jambes.  Ce sont une série de valons qui nous font brûler les jambes rendu à la fin.  Le chemin est facile, je n'ai presqu'à suivre le circuit du paysan (peut-être qu'un jour je me ferai un petite tournée vin et fromage en vélo....des partants ?).

Finalement, rendu au kilomètre 160, je tourne vers Lacolle et là le vent est enfin en ma faveur.  J'arrive rapidement à Saint-Paul-de-l'île-aux-Noix où je prendrai une pause au seul dépanneur que je connaisse, celui du chinois des populaires 140 km.  Cette fois, je me prends un bon chocolat au lait et de l'eau.  Les 25 derniers kilomètres se feront dans un temps record à plus de 45 km/h tout le long.  35 minutes seulement pour me rendre jusqu'à Saint-Luc.  J'arriverai avant mon linge, car ma femme n'est pas encore arrivée avec, je dois donc attendre pour prendre une bonne douche.

Bref, c'était la journée parfaite pour ce genre de trajet.  Des chemins parfait, et sans automobilistes frustrés de ne pas avoir la route qu'à eux seul.

La semaine prochaine, je vous ferai le récit de la flèche 24 heures.

À plus.